top of page

Les séances de déclivage

Selon le modèle de la psychologie de la pertinence, nous sommes constitués de tous ceux que nous avons été et ceux dont nous sommes issus.

Si au cours de notre vie, nous vivons quelque chose de tellement douloureux que nous ne pouvons l'intégrer émotionnellement dans l'instant, nous clivons l'être que nous sommes à ce moment (nous le mettons de côté), afin de pouvoir continuer à vivre. C'est une pulsion de survie.

 

Or, cet être étant mis de côté, il manque à celui.celle que nous sommes aujourd'hui. Il va alors se manifester au présent en envoyant un signal, c'est le symptôme (qui vous invite à consulter).

L'accent en thérapie classique est donc mis sur les moyens à mettre en œuvre pour la corriger ou la faire disparaître de ce symptôme. Or, ici, le symptôme n'est pas vu comme la conséquence douloureuse d'un événement dont il faudrait se débarrasser pour mieux vivre, mais comme un indicateur pointant vers l'être qui a été clivé, en vue de sa réhabilitation : en écoutant le ressenti de l'être clivé, celui-ci reprend sa place, c'est-à-dire son vécu émotionnel s'intègre et s'apaise.

 

Dans la séance de déclivage, nous allons écouter en douceur toutes les émotions de l'être qui a vécu le traumatisme, non pas pour le consoler ou le rassurer mais pour le rencontrer. Le rencontrer signifie écouter pleinement son vécu émotionnel pour qu'il.elle puisse le traverser ; car quand on traverse une émotion, elle s'apaise. Le symptôme disparaît donc non pas parce qu'il est guéri (il n'y a pas de pathologie), mais parce qu'il n'est plus nécessaire : celui-ci existe « spécialement pour » que l'on puisse rencontrer l'être à réhabiliter.


 

De façon imagée, le symptôme est comme une sonnerie de téléphone : si on décroche et que l'on écoute, quand on raccroche, ça ne sonne plus. 

Si ça sonne de nouveau, c'est un autre appel à prendre, un autre être à écouter.

poup%C3%83%C2%A9es_russes_edited.jpg

Séances de déclivage
animées par Françoise Leclère

Exemple de séance à partir de violences sexuelles vécues dans l'adolescence

Exemple de séance à partir d'un besoin d'approbation sociale autour de la beauté

Désactiver les traumatismes sociaux avec le déclivage

Les êtres que nous avons été au cours de notre vie sont essentiels pour notre psyché ; nous portons également en nous notre environnement (notre éducation, les dogmes et les croyances sociales) et les êtres qui le constituent.

Le traumatisme individuel est le résultat d'un événement, le traumatisme social lui, résulte d'un arbitraire, d'une croyance ou norme sociale provoquant en nous des clivages, des conflits intérieurs et une souffrance.

Ces derniers impactent notre déploiement au sens où si on y adhère, ils nous clivent de l’Humain que l'on a à être, ou bien si des individus y adhèrent, ils agissent directement sur nous (ou sur d'autres groupes sociaux), à travers des discriminations par exemple. 

Les séances de déclivage s'occupent également de ces traumatismes.

Podcast "Les voix de Sophie" présentant la méthode et la vision
 

©2020 par Léna Fischbein. Créé avec Wix.com

bottom of page